Le Jour le plus Court
A l’occasion du jour le plus court, Cinéfil, La Fondation du Doute et le Chato’do vous invitent le 21 décembre à venir découvrir des courts métrages autour de la musique, au Café Le Fluxus.
Trois séances espacées dans l’après-midi pour pouvoir flâner dans les collections de la Fondation, boire et se restaurer au café et discuter autour des images et de la musique.
14 heures 30 -15h30 : Musiques de combat
A donf, Lolo Zazar, 2001.
Par une belle journée de printemps, un rocker et un businessman en costume vont entrer en conflit à la suite d’un banal refus de priorité. La rencontre incongrue sur le bord de la route avec une poupée gonflable va enflammer leurs désirs. Une lutte sans merci va alors s’engager entre eux.
The Devil, Jean Gabriel Periot, 2012.
« Vous ne savez pas qui nous sommes. »
Musical Poster, Len Lye, 1940.
Pendant la deuxième guerre mondiale, Lye réalisa des films pour contribuer à l’effort de guerre. Ce film alertait le public sur le risque que des sympathisants des allemands pouvaient surprendre des informations portant sur l’effort de guerre dans les conversations de tous les jours.
Fuck UK, Benoit Forgeard, 2012.
Michel souffre d’une étrange pathologie. Une forme de racisme rare et parfaitement désuète : la haine de l’Anglais.
16 heures – 17 heures : Entrez dans la danse !
L’Attaque du monstre suceur de cerveau, Guillaume Rieu, 2010.
Dans une belle comédie musicale en couleurs, un horrible monstre venu d’un vieux film hollywoodien en noir et blanc apparaît. Il s’attaque aux habitants d’une petite ville en les désintégrant ou en les transformant en répugnants zombies cruels et assoiffés de chair humaine !
Un jeune couple aidé d’un scientifique doivent changer le genre du film pour pouvoir détruire le monstre et sauver leur peau, leur ville, le monde !
Reasons to be glad, Jeff Scher, 1980.
Cette animation au Rostoscope commence par l’amour du film et le désir gourmand de remplir chaque image avec autant de couleurs et de formes que possible. « Pour faire la cour au Rotoscope, Jeff Scher est au sommet du monde, maman. » Adolfas Mekas
Frictions, Steven Briand, 2011.
Face au Mur, l’homme se confronte à son pouvoir : générer des papiers. Entre animation, danse et papiers, le dialogue se crée en mouvement
La Mort du père Noël, Laurent Firode, 2012.
Le Père Noël est mort. Qui l’a tué ?
17 heures 30 – 18 heures 30 : Chants d’amour
Quatuor, Jérôme Bonnell, 2009.
En douce, un pianiste fait entrer sa maîtresse par la fenêtre de son salon. Son ami trompettiste lui sert d’alibi en couvrant le vacarme de ses ébats. Entreprise risquée, car l’épouse est dans la pièce à côté. D’autant plus risquée quand on manque de souffle…
Free Party, Fréderic Gelard, 2014.
Julien, dix-huit ans, arrive sans prévenir chez son demi-frère, Max, vingt-six ans, qui vit dans un campement de marginaux, au milieu de la forêt cévenole. Les deux frères ne se sont pas vus depuis plusieurs années. Julien tombe amoureux de Lise, une maîtresse occasionnelle de Max avec qui il fait de la musique et qui vit aussi dans cette communauté de travellers. Cette liaison chaotique bouleverse Julien et fait émerger entre les deux frères des conflits familiaux qu’ils n’ont jamais réglés.