Les lauréats Propul’Son 2024 !

| PROPUL’SON#17 | 🎤

𝗟’𝗮𝗻𝗻𝗼𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗹𝗮𝘂𝗿𝗲́𝗮𝘁·𝗲𝘀 𝟮𝟬𝟮𝟰 !

C’est le grand jour ! On vous annonce aujourd’hui les noms des projets musicaux selectionnés pour la 17ème édition de notre dispositif régional de repérage et d’accompagnement : Propul’son ⤵

🟣𝗟𝗮 𝘀𝗲́𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗿𝗲́𝗴𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲

DOUBLE VITRAGE | Techno live

Jim Ballon | Pop psyché

Nona Mcelem | Techno live

🟠 𝗟𝗮 𝘀𝗲́𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲́𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗹𝗲

Cher (18) – Antre Peaux : Katya Shirshkova | Experimental folk

Eure-et-Loire (28) – La Théière : Brume Parole | Chanson electro

Indre (36) – Lylo Prod : Goliath/ trio chanson | Chanson

Indre-et-Loire (37) – Le Temps Machine : Jozeph | New pop

Loir-et-Cher (41) – Chato’do : Aro Ora – AO | Metal et MIRQ | Pop chanson

Loiret (45) – L’Astrolabe : Blaise & Nico | Pop ambient

Les Lauréats 41 :

Mirq

MIRQ évolue dans un univers pop et propose des chansons poétiques et ciselées , teintées de sonorités folk et rock, avec une attention toute particulière portée aux textes, toujours écrits en français. Côté scène, l’artiste évolue en trio en s’entourant des musiciens Grégory Maillier et Ronan Le Maître. Ensemble, ils enchaînent les concerts depuis 5 ans, partageant notamment la scène avec des artistes comme Blankass, IAM, Malo ou Archimède.

Aro Ora

Réputée pour sa scène rock, Tours est peut-être encore à la peine question TALMÉ. Mais Aro Ora est probablement l’entité locale la plus à même de renverser la tendance. Pour de bon ! Succédant à l’EP Mahara (2015) et à l’album Wairua (2019), The Twelfth Hour fait entrer le quintet dans une toute nouvelle ère. En premier lieu par la concrétisation de son nouveau line-up, renforcé par les arrivées de Quentin Dabouis (Chrones) au chant, et Clément Douam (First Draft, ex-Chevalien) à la basse.
L’ADN d’Aro Ora, c’est un metal qui s’exprime dans sa forme la plus moderne, avec un goût prononcé pour l’hybridation. Sa brutalité death transitionne insidieusement vers un registre plus atmosphérique, alors que l’ensemble se pare de doses magnifiées de groove, mosh parts et toujours de mélodies. Autre atout majeur : cette voix aux placements et à l’articulation au cordeau, et à la palette ultra fluide du clair au saturé. La prose qu’elle déclame s’inquiète de la montée des fascismes, de la destruction des écosystèmes, et de l’extinction des espèces, du bonheur d’être vivant ou de l’espoir.

Si la onzième heure évoque le dernier moment où l’on peut agir pour changer les choses, la douzième est celle à partir de laquelle il est déjà trop tard, et où la question en suspens demeure celle-ci : « Peut-on mitiger le désastre ? ». Porté par son approche hors du commun et sa philosophie profondément humaniste, The Twelfth Hour est de ces albums aux allures redoutables, mais dont l’accessibilité trouve toujours le chemin vers la surface. Avec celui-ci, c’est un vent d’air frais que souffle Aro Ora sur la scène extrême française !