La Maison Tellier + Lisa Ducasse

Concerts

La Maison Tellier [folk rock]

Le septième album de la Maison Tellier, Atlas, s’ouvre à l’ombre d’une montagne. C’est son regard millénaire, posé sur le cours éphémère des destinées humaines, qu’on épouse. La guitare et la voix – le cœur battant de la Maison Tellier – iront seules quelques mesures puis conflueront dans leur sillage l’ample tonnerre des percussions, l’eau bondissante de la basse et les grands vents des cuivres. C’est un élan irrésistible qui porte alors les cinq musiciens de la chanson liminaire du disque, l’éponyme et monumentale « Atlas », jusqu’à son terme, l’épique et torrentueuse « Les douze travaux d’Helmut ».

C’est au tour de l’homme de poser son regard sur la nature et sa grandeur blessée. Et c’est une autre ombre que l’on se surprend à voir planer alors : celle, courbée, d’un vieil indien, dansant une danse éternelle. C’est Neil Young qui, chamane, invoque le bois paisible et le métal en fusion de ses guitares. Car Atlas signe le grand retour de La Maison Tellier au folk rock de ses débuts. Les arpèges décidés qui ouvrent l’album le placent sur le terrain des guitares acoustiques et celles-ci serviront au groupe de boussole durant toute la traversée du disque, ne les perdant jamais de vue, même au plus fort des éclairs électriques ou des grands souffles tempétueux.

Quinze ans ont passé, durant lesquels le groupe a, en artisan entêté, peaufiné son savoir-faire : c’est l’heure pour lui de signer un album magistral d’une musique enracinée en Amérique et chantée en langue française. « C’est le premier album que nous avions toujours rêvé de faire », s’avoueront ses musiciens, les chansons d’Atlas enfin assemblées, l’album achevé.

Lisa Ducasse [chanson/poésie]

Seule sur scène, clavier et platine vinyle valise au bout des doigts, Lisa Ducasse invite au voyage de ses textes et sa voix. Née à l’Ile Maurice et actuellement installée à Paris, elle conserve et cultive un attachement farouche à l’enfance et à la capacité d’émerveillement dans sa vie adulte et créative. Inspirées d’échappées réelles, ses chansons font preuve d’une volonté de dire la rencontre du vulnérable et de l’indomptable, en notes et en mots déliés, personnels et actuels.

Lisa Ducasse publie son premier recueil de poèmes, Midnight Sunburn, en 2017, et sort des premières chansons, réunies sous le titre de Louvoie, en 2018. Depuis, elle se produit sur des premières parties dans des salles parisiennes telles que L’Olympia ou La Maroquinerie, et monte plus récemment une création originale, appelée Palomino, mêlant textes dits et chansons aux Trois Baudets, qui la porte cet été jusqu’à la scène de festivals tels que La Fête de l’Humanité ou les Francofolies de La Réunion. Elle prépare actuellement un EP en autoproduction, épaulée par Guillaume Poncelet (Gaël Faye, Ben Mazué) aux arrangements.

 

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